Malgré des ministères de droite, la poussée du radicalisme anticlérical se fait l'écho d'une majorité dans le pays.

L'année est marquée par la fin du pouvoir du Président de la République, et le triomphe du régime parlementaire.

Et pendant ce temps là.

	- précurseur de la recherche industrielle moderne appliquée Thomas Alva Edison entreprend de développer le téléphone, son microphone, achève la construction du premier véritable phonographe à même d'enregistrer et de réécouter voix humaine et son, conçoit la lampe à incandescence…
1878 - Edison et son phonographe à cylindres.

- Septième volume de la série Les Rougon-Macquart, écrivain, journaliste et homme public français, roman consacré aux classes laborieuses, Emile Zola publie l'Assommoir.

- Organiste titulaire depuis 1871, Gabriel Fauré arrête de travailler à l'église Saint-Sulpice et remplace Saint-Saëns souvent absent à l'église de la Madeleine. Lorsque ce dernier prend sa retraite en 1877, il y devient chef de chœur.

- A la suite de la déclaration de guerre du 20 avril 1792 à l'Autriche et plus tard le roi de Prusse, officier français du Génie en garnison au Fort Blanc de Strasbourg, faisant partie du bataillon "Les enfants de la Patrie", également poète et violoniste amateur connu pour son "Hymne à la liberté", dans la nuit du 25 au 26 avril Claude Joseph Rouget de Lisle, compose le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin".

Parvenu jusqu'au sud de la France, chanté à Marseille le 22 juin 1792 par le docteur Mireur, le bataillon de Fédérés marseillais entre à Paris et participe à l'insurrection du palais des Tuileries du 10 août 1792 en chantant ce chant de guerre révolutionnaire ; d'où son nom de Marseillaise.

En 1795 la Convention déclare officiellement "La Marseillaise" chant national.

Jamais abrogé, proscrit sous tous les régimes autoritaires de l'Empire et de la Restauration, il est de nouveau chanté après les "Trois glorieuses". Louis Philippe l'interprète la main sur le cœur.

Réhabilitée quelques temps, remplacée qu'elle est par "La Parisienne", elle retombe en l'oubli.

Napoléon III n'aime ni "La Marseillaise", ni Rouget de Lisle, et si de nouveau chantée après la guerre de 1870, il faut toutefois attendre une loi votée le 14 février 1879 pour que le gouvernement en fasse notre hymne national.

En 1889 - pour rendre possible les rencontres de plusieurs orchestres militaires - une commission présidée par Amboise Thomas à charge officielle de l'harmoniser.
Plus près de nous, si notre hymne national a subi quelques rares changements, voir même transformations…, elles sont sans importances. Ayant statut d'hymne national ce chant est de nouveau confirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958.

La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale qui s'est choisie comme hymne national "La Marseille" et, elle l'a inscrite dans sa Constitution du 4 octobre 1958 - article 2.
	Isodore Pils - Rouget de Lisle chantant La Marseille.